Visitez la Guyane avec nous...

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1) Le camp de la transportation

C'est en 1852 que le lieu pour installer l'établissement pénitentiaire est choisi : ce sera la rive droite du Maroni, sur les lieux d'un ancien village Galibi où s'étaient installés les Bonis (éthnie bushinengé rassemblée essentiellement en haut du fleuve aujourd'hui). C'est le gouverneur de la Guyane de l'époque, l'amiral Laurent Baudin, qui décide que la future ville prendra le nom de son patron, Saint-Laurent. L'établissement pénitentiaire est finalement inauguré en 1858, et c'est en 1859 qu'arrive à Saint-Laurent le premier convoi de femmes condamnées.

durée : 5'30


Transportation
Vidéo envoyée par noukinouk
C'est par le fleuve qu'était déchargée la cargaison de bagnards.
A leur arrivée, les bagnards rentraient par rangs de dix.
Arrivés au milieu de la cour, on criait : " Halte! Posez vos sacs devant vous."
"Ecoutez attentivement. Chaque nom que je vais appeler sortira des rangs avec son sac sur l'épaule et ira se ranger devant cette baraque jaune, la N°1."
Les salles communes :
Quarante hommes y dormaient.
Dans la cour, la surveillance était serrée au point que les rondes n'avaient pas de rythme. Elles se succédaient sans arrêt et d'autres arrivaient en sens contraire à n'importe quel moment.
C'est aussi dans la cour que les bagnards attendaient le jour du passage devant le tribunal.
Les cellules individuelles :
La chapelle :
Les séchoirs (et non, ce ne sont pas des cages de foot!) et le lavoir :
Vue de la potence depuis la pièce où le condamné prenait son dernier repas :
Et puis des grilles...
Histoire d'un forçat qui se libéra :
    
Aujourd'hui, le camp est avant tout un lieu culturel, où ont lieu les expositions, les concerts et autres manifestations. En voici un exemple sur ce film.
durée : 3'

Art au camp



11/09/2007
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